Après deux semaines sans pêcher, ce qui me semble bien long depuis que j'ai renoué avec cette activité, me voici à nouveau sur les rives de la Boulogne, dont je suis bien décidé à explorer une partie du cours. Cette fois-ci le parcours ne sera pas bien long ; j'ai en effet disposé de fort peu de temps (2h30), et les circonstances ont fait que j'ai fait beaucoup de "surplace".

J'ai identifié sur google maps, que j'utilise pour ma cartographie, un accès depuis la 2x2 voies de La Roche sur Yon vers Montaigu. Il faut prendre la sortie Saligny, puis l'on rejoint une ancienne route qui fini près du pont de la 4 voies qui enjambe la Boulogne.

Et là, je retrouve une belle rivière, certes encore modeste en largeur, mais où la profondeur cette fois-ci excède toujours 1,3 m, et parfois frole les 2 mètres. Voici une vue de celle-ci peu avant le pont, où un affluent (sur la droite) s'y jette


Ce coin est très agréable pour une pêche au coup ; j'y ai pas mal pêché avec une virgule blanche sans succès. J'ai alors décidé de "tirer la cuiller" ; compte-tenu de mes précédentes expériences avec des perches, je choisis dans ma boite une "Veltic" n°3 argentée (5 g). Je trouve qu'elle ne tire pas trop dans ce lieu mais je n'accroche pas trop de feuilles et c'est déjà pas mal, vu la saison (à noter que ce coin, en tous cas aujourd'hui, ne présente pas trop de feuilles en surface, ce qui n'est pas le cas en amont). En lançant sous le pont, à l'opposé et en aval, je subis une belle attaque au deuxième lancer. Je sais de suite qu'il ne s'agit pas d'un monstre, mais on sens plus de force que pour les perches précédement pêchées sur cette rivière. En effet, c'est un brochet d'environ 55 cm qui s'est jeté sur mon petit leurre. Le temps de prendre une petite photo (en fait trois...), et je l'admire repartir tranquillement dans son milieu. A noter la présence de parasite, genre sangsue sur son corps, que j'arracherais (sans difficulté), avant de le relacher.


Et c'est là qu'est le problème.... En fait, lorsque l'on descend dans le pré, on se trouve face à l'affluent de la Boulogne, qu'il n'est pas possible de traverser (3 bons mètres de large), et plus d'un mètre de fond à cet endroit. On doit donc le longer vers la boulogne, mais on ne dispose alors que d'une soixantaine de mètres de rives avant d'arriver au pont de la 4 voies. Et là, pas question de traverser (on est passionné, mais pas suicidaire !), ni la route -évidemment-, ni même de longer le pont. Et voilà la limite de ce coup, peu d'espace pour y pratiquer une pêche non statique ! Je décide tout de même de remonter le ruisseau affluent, avec le leurre Sandra de 9 cm (blanc à tête rouge), que j'ai inauguré sur la boulogne, à la recherche d'un sandre. Et c'est sans trop croire à ce ruisseau que je vais y piquer un deuxième petit brochet (45 cm environ), qui s'est lui aussi violemment attaqué à mon leurre, tout de même volumineux pour sa modeste taille.


Le temps de le décrocher, de lui enlever ces curieux vers/parasites sur sa peau (il en a 3 lui aussi), de prendre la petite photo ci-dessus et il retrouve sa liberté... rapidement car il file comme une fusée sitot remis dans l'eau.
Une remontée du ruisseau sur environ 150 mètres et, très bonne surprise, un gué permet de traverser "à bottes sèches", et de redescendre le ruisseau sur l'autre rive, pour rejoindre la Boulogne. Je vais alors remonter son cours sur environ 200 mètres, à la cuiller ondulante argentée Cyclops N°3. Cette fois, je sors la grosse artillerie, puisque brochet il y a. Malheureusement, je ne sortirais plus de poissons, la présence des feuilles mortes en surface, dans l'eau et sur le fond génant considérablement la pratique. A noter que je rejoins l'endroits où j'avais abouti lors de la précédente sortie, mais sur l'autre rive. Les abords sont très agréables à pratiquer.
Voilà qui conclura cette belle journée d'Automne (le calme avant la tempête annoncée demain) ; cette sortie fut un vrai plaisir, et m'a permis de voir de forts beaux poissons (pas en taille, mais en couleurs), et... en pleine forme !
Il me faudra donc encore revenir sur cette rivière, mais cette fois-ci sur le parcours en aval du pont, où la rivière semble devenir, enfin, plus large et plus profonde. Dernière petite anecdote, j'ai aussi pêché... un leurre, qui pendait à une branche, probablement depuis cet été (leurre en forme d'anguille non lesté, preuve d'une pêche aux leurres pratiquée ici). Cette "prise" sera compensée par la perte de mon ondulante, qui pend à son tour désormais à la branche d'un frêne... un peu trop près du bord ! Celà m'apprendra à continuer à lancer quand la pénombre commanderait d'arrêter, même si l'heure légale n'est pas tout à fait atteinte.