Après mon premier contact avec cette rivière la semaine passée, j'avais hâte de poursuivre le parcours vers l'aval du stationnement trouvé la semaine passée.
Démarrage de la petite session de pêche vers 15 H. Un champ permet d'accéder très facilement à la rivière. Son profil est alors une alternance de mini raidiers, où l'eau s'écoule rapidement sur quelques dizaines de cm, à de mini méandres un peu plus étroits, où l'eau se ralentit un peu mais sans gagner beaucoup en fond.
Compte-tenu de ma première sortie, j'avais décidé de sortir mon équipement ultra-léger à truites, pour m'amuser un peu à la recherche de perches, compte-tenu du profil de la rivière et de sa profondeur.


Si la rivière se prête alors parfaitement à cette pratique (elle me rappelle le Céou en Dordogne), le fond semble vraiment très faible. Je vais ainsi descendre le cours de la rivière sur plusieurs centaines de mètres. Il est réguièrement possible (en tout cas à ce niveau de l'eau, car il est vrai qu'il a très peu plu ces dernières semaine), de traverser avec des bottes. Résultat : une sensation de pêcher à vide, en raison de l'absence de fond, et une vrai gêne par les feuilles qui dérivent, automne oblige, et qui, une fois sur deux, voire plus, rendent le leurre inopérant. A part la vue d'une "flèche" fondant sur mon leurre sans s'y piquer (probablement un brocheton), rien à signaler.
Sur environ 1000 mètres, il en sera ainsi, guère plus d'une soixantaine de centimètres de fond au maximum, et une pêche difficile. Ensuite, la rivière traverse un bois. J'étais passé rive droite pour me décrocher auparavant, et ce fut une erreur car il n'est plus possible de traverser ensuite (augmentation de la profondeur). La pratique semble plus facile rive gauche, en longeant un champ, puis un pré, plutôt que dans le bois. Le parcours devient alors plus intéressant : après s'être frayé un passage entre quelques gros blocs de pierre avec encore très peu de profondeur, la rivière retrouve un peu de fond.


Après avoir aperçu une perchette qui avait suivi mon "énorme" ;-) Aglia n°2 à point noir avec laquelle je pêchais depuis le début de ma session, je décide de troquer celle-ci contre une petite cuiller tandem, nantie d'un leurre souple orange et armée d'un hameçon simple. En dandine plus lente le long des berges un peu plus escarpés, où la profondeur repasse enfin entre 1 m et 1m50, j'y piquerais mon unique perchette.


Il est déjà 18 H et le jour commence à tomber, je terminerai ma session un peu plus en aval encore, où la rivière longe la 4 voies citée dans mon billet précédent. Au total, environ 1500 mètres de rives parcourues ; je pense que seule la partie aval du parcours est vraiment intéressante. Je me promet donc de continuer l'exploration de ces rives une prochaine fois...