Après 15 jours sans pêche, et même en retard, quel plaisir que de repartir à la recherche des sandres de la Vie. Un superbe soleil et un temps un peu assagi après plusieurs jours de pluie très forte promettait, me semblait-il, une belle partie de pêche.


Stupéfaction en arrivant au stationnement de Dolbeau, face au moulin !!! La vie était montée largement au delà de la chaussée, s'engouffrant sous le pont comme le plus violent des torrents de montagne, à part ses eaux couleur chocolat. La rivière est passée en quelques jours d'une paisible rivière à ce flot énorme, s'élargissant à ce niveau sur une centaine de mètres, sur les prairies qu'elle longe habituellement.
Comme je suis quelqu'un d'assez entêté, j'ai décidé de remonter son cours, à la recherche d'un endroit où il serait possible de s'approcher du bord, craignant néanmoins ce violent courant, où tout est entrainé à très grande vitesse.


J'ai marché sur plus d'un kilomètre, foi de GPS, et jamais je n'ai pu approcher le bord, tant le niveau était monté. C'était parfois un véritable nouveau bras qui était créé par la crue, ou des minis lacs très peu profonds, mais que mes bottes ne permettaient néanmoins pas de traverser.
Voilà donc une séance de pêche abrégée, même si j'ai un peu tenté de pêcher dans un remou, hors du lit de la rivière, où le fond atteignait tout de même 1,50 m à près de 2 mètres.... Et là, c'est la grande interrogation, et je compte sur vos commentaires et expériences : avais-je la moindre chance de séduire un quelconque carnassiers ? Est-ce que ceux-ci sortent dans ce genre de grosses crues du lit de la rivière, à la recherche d'un abri face au violent courant... ou de nourriture ?
Je n'avais jamais pratiqué auparavant dans de telles conditions, et je suis resté sceptique sur mes chances. Vos commentaires et expériences vécues seront les bienvenus ! Merci d'avance
Et, en attendant, vivement la décrue...